mercredi 20 novembre 2013

voyage au désert Ouarzazate et l'erg Chebbi (3)

Lundi 18 novembre
Hassilabiad – Rissani – Oulad Otmane
299 km
40 min + 5 h


Départ à 9 h 30 après avoir régler notre note à l'auberge :
3 nuits en pension complète : 160 dh / pers (au mieu des 230 annoncés)
2 jours de treck avec nuit en bivouac et portage par dromadaire : 450 dh / pers
1 jour de randonnée 4x4 avec guide et pique-nique : 340 dh (250 dh + 30 dh x3)


Youssef nous a vraiment fait un prix d'amis, mille mercis !

1er arrêt à RISSANI. Nous entrons dans une fabrique d'objets en pierres d'Erfoud : du plus petit article (médaillon) aux plus grands objets ( tables, double lavabo, sculptures décoratives...) en passant par la vaisselle, les lampes, etc.... tout est dans cette pierre noire ou beige incrustée de fossiles. http://www.fossilsland.com/





 








Nous allons voir le Mausolée de Moulay Ali Chérif. C'est le fondateur de la dynastie des Alaouites, c'est à dire l'ancêtre du Roi Mohamed VI. C'est un bel ensemble dont les plafonds et les portes sont richement ouvragés et qui dégage une atmosphère de fraîcheur et de sérénité par son grand patio largement arboré et fleuri. L'accès à la tombe est réservé aux musulmans, ils viennent y prier, notamment contre la stérilité. A côté, la Zaouia, accueille les familles nécessiteuses.


 
 




  
En face, de l'autre côté de l'oued, nous visitons le Ksar des Ouled Saadan. Il a été entièrement rénové par l' association locale et a pour objectif l'hébergement des femmes sans revenus : veuves, seules, fuyant leur vie de nomade du désert car sans ressources.
A la sortie du Ksar, nous allons dans le magasin de la Coopérative de l'artisanat des femmes. Beaucoup de très belles choses, bijoux, étagères, poteries... et Marie-Thérèse y trouve enfin le tapis de ses rêves en laine de dromadaire.
 
Nous prenons ensuite l'itinéraire touristique qui pénètre dans la palmeraie de Tafilalet. C'est la plus grande du Maroc avec une quarantaine de Ksour et plus de 700 000 palmiers-dattiers. Nous y roulons un peu, photographiant le Ksar Manouga,par ici, puis le Ksar Bni Minoune Achorafaa, puis une kasbah par là. On s'arrêterait partout, je pense que ce serait un bel endroit à traverser à pied en une journée, mais nous avons de la route à faire et nous laissons ce bel endroit.




détail en terre ciselée













Vrai départ, 13 h par la N 12. Station service ZIZ : 45 litres de gasoil ( 400 dh). Nous roulons pendant plus de 170 km dans le désert de pierres, grand plateau dont la vue est stoppée au loin par de grandes montagnes aux formes acérées et au couleurs ocres. C'est un paysage 100 % minéral de toute beauté.

A 15 h 30, une halte « fatigue et faim » s'impose à TAZZALINE. Nous espérions manger au soleil, mais un petit vent a fait baisser la température à 17° et c'est à l'intérieur du restaurant que nous mangeons des brochettes de dinde en étudiant carte et Routard pour notre option de ce soir (180 dh). C'est ici que nous quittons la N12 qui descend vers Zagora, pour emprunter la R108 vers la N9, à 70 km

A TANSIKHT, nous rejoignons la N9 qui longe l'Oued Drâa et sa superbe vallée. Annick et moi connaissons bien ces endroits et nous voulions absolument les faire découvrir à Marie-Thérèse. A ce carrefour, nous prenons donc à gauche, vers le sud et Zagora. Les palmiers nous escortent, l'oued déroule son ruban bleu qui reflète le ciel et nous traversons les villages de pisé qui entourent fièrement leur belle kasbah.

 
Je ne peux m'abandonner au plaisir de ce paysage, car le jour tombe, et comme d'habitude à cette heure, toute la population est sur la route à pied, en vélo, en âne... Je dois redoubler de vigilance !
.



le Draâ
 
Nous nous arrêtons à OULAD OTHMANE, où une très belle kasbah occupée par plusieurs familles domine la route de ses nombreuses tours. Après avoir visité les chambres d'hôtes de celle-ci (trop cher pour nous 600 dh la chambre triple), une possibilité chez un habitant (trop spartiate pour nous), c'est dans le petit restaurant à côté que nous posons nos valises (150 dh / 3 pers avec le petit-déjeuner.). Le petit jeune est en train de construire plusieurs chambres, je pense que c'est un établissement à retenir... quand ce sera fini...

Souper, omelette berbère (!), et au lit à 21 h 30 !

Mardi 19 novembre
Oulad Othmane - Tadouarte
481 km
7 h

Au réveil, je vais me promener avec Fidji vers le haut du village puis descends aux abords de la palmeraie.













Après le petit-déjeuner, nous partons visiter cette énorme Kasbah du XVIII ème siècle divisée en 2 parties principales : L'une, établissement hôtelier, l'autre, partie privée habitée par 3 familles (entrée 20 dh / pers).
l'établissement hôtelier
 
 
 
Nous visitons les deux. Il est impressionnant de voir le dénuement dans lequel vivent ces familles berbères : pas de meubles, la jeune fille de la maison prépare le pain sous le regard de la mère, les 2 petits-enfants jouent avec rien. Devant leur chambre, des chaussons, et dans la chambre, des couvertures par terre . Ces habitations sont organisées autour d'un puits de lumière central. Chaque étage a une terrasse autour de ce puits et les chambres sont sur les quatre côtés et dans les 4 tours d'angle.


la cuisine

une chambre

le puits de lumière
 

Notre « guide » nous propose de nous faire découvrir la palmeraie et nous l'y suivons. Il nous explique la culture des palmiers-dattiers, la pollinisation, les autres arbres fruitiers, abricotiers, et les cultures basses. C'est la seule ressource économique de la région... avec le tourisme. 


cueilleur de dattes


Nous arrivons ainsi à l'Oued Draâ qui coule paresseusement entre ses deux rives vertes qui tranchent devant les montagnes occres.


paysan traversant le Draâ avec son âne

  












Mais il est presque 13 h quand nous reprenons la route N9.
 

Après Agdz, nous bifurquons vers Tazenacht. La route est affreuse pendant plus d'une heure. Elle est à peine mieux qu'une piste.
A Tazenacht, fatiguée, je m'arrête. Achat de biscuits et autre grignotage pour reprendre la route au plus vite. Nous pensons dormir à Taroudant pour visiter cette ville demain en dernière étape.
A 16 h 15, nous rejoignons la N 10 à Taliouine. Plein de gasoil (127 l, 1110 dh).
Nous sommes assez fatigués de notre semaine et n'avons plus très envie de traîner demain en ville, à Taroudant, après avoir tant goûté aux grands espaces naturels. Je me sens en forme pour continuer à conduire, nous choisissons donc de rentrer ce soir.En passant devant l'aéroport, je m'arrête pour permettre à Marie-Thérèse et Annick d'aller dans des toilettes confortables !

A Agadir, je retrouve « ma » N1.
Arrêt à Sidi Bibi pour une soupe.
Arrivée à la maison à 21 h 30. Nous n'avons plus qu'à nous coucher !
Quelle excellente semaine ! Nous en avons tous pris plein les yeux et avons fait de riches rencontres. Quelle chance nous avons de vivre de tels moments.


Total Kilométrage de cette semaine : 1736 km

(depuis Cysoing : 5245 km )



Frais de cette semaine en Dirhams :

- Hôtel, 5 nuits : 2340 dh

- Repas : 700 dh

- Visites : 300dh

- Gasoil : 2627 dh



TOTAL : 5967 dh pour 3 personnes

( Joseph a payé sa partie à part et nous a quitté le 17 novembre)

lundi 18 novembre 2013

voyage au désert Ouarzazate et l'erg Chebbi (2),




  


Dimanche 17 novembre
Reg au nord de Merzouga
92 km
6 h

Aujourd'hui est « ma » journée 4x4 : nous partons avec Hmad Oubama, vers le Nord D'HASSILABIAD à travers le « reg », désert de pierres, surface caillouteuse débarrassée des éléments fins par le vent. 

Au loin, les dunes ou des montagnes de pierre. Quelques fois, un palmier ou un acacia tranche par sa verticalité ce paysage ondulé où la vue ne s'arrête pas. Sa verdure, signe de vie, s'oppose à la minéralité omniprésente.




 
Après 30 km en 1 h, une tente et des cabanes de palmes apparaissent : c'est le campement d'une famille nomade.
Nous nous y arrêtons. Sous la grande tente un tapis est en fabrication sur un métier à tisser rudimentaire. Une cabane contient la réserve d'eau, dans une autre, il y a un petit four en terre, dans une autre des matelas et des habits et couvertures. Une case en pierre abrite la cuisine où une bouilloire chauffe sur un feu. Dans un petit enclos, 2 jeunes chèvres, le troupeau est parti brouter. Une poule et un coq se promènent... Cette famille compte 8 enfants, la jeune fille de la maison prend avec elle la pâte à pain toute prête et monte avec nous en 4x4.

 
L'arrêt suivant se fait près d'un filon de fossiles. Nous sommes dans la région d'Erfoud, l'une des zones les plus riches en fossiles au monde, car cet espace était à l'époque tertiaire une mer intérieure.
Je ramasse plusieurs pierres dans lesquelles on voit des Ammonites et des Orthocères incrustés. http://www.fossilsland.com/





Nous passons près d'une exploitation de mine de labradorite exportée pour la fabrication du verre.

Vers 12 h 30 , après 7 km, nous nous arrêtons à l'oasis d'Ahdgmi pour pique-niquer. C'est là que la jeune berbère qui nous accompagne, fourre sa pâte à pain de carotte et d'oignon et le met à cuire dans le sable chauffé par un feu que nous avions allumé avec des palmes.














 
Nous dégustons ce pain fourré et chaud après avoir mangé les sandwich préparés par l'auberge. Banane, clémentines.et grenades finiront ce repas champêtre. C'est un endroit très agréable où l'eau a permis, sous les palmiers, une petite végétation dont je photographie les spécimens : acacias, tamaris, wamatart, osier ...


Nous refaisons les 7 km jusqu'au campement nomade où nous prenons le thé.
Nous retournons vers le sud. Nous nous arrêtons à un autre filon de fossiles. Je roule tantôt sur des pistes tracées, tantôt sur un sol ferme jonché de pierres, tantôt je traverse de petites dunes de sables ou monte des collines d'où la vue s'étend jusqu'à l'horizon. Hmad me conseille dans ma conduite, je ne suis pas sûre de moi, tout est nouveau, mais avec son aide, je ne m'en sors pas trop mal.
















Nous revenons à l'auberge à 17 h, nous avons roulé 75 km. Je prends Fidji que nous avions laissé ce matin et nous allons à MERZOUGA juste pour qu'Annick et moi revoyons cette petite ville que nous connaissions et pour la montrer à Marie-Thérèse. Mais il y a des travaux importants de voierie, et à part le coucher de soleil, rien à voir !

De retour à l'auberge, nous préparons notre route de retour vers Tiznit en épluchant carte et routard !
Souper copieux et excellent, comme d'habitude.
Au magasin d'Hassan, le papa de Youssef, j'achète les 2 cadeaux de Noël qu’Édouard et moi offrirons à Adélaïde ( un collier en os) et à Laurie ( un petit plat en pierre d'Erfoud ).
Puis j'écris mon récit sur l'ordinateur.

samedi 16 novembre 2013

voyage au désert Ouarzazate et l'erg Chebbi (1)

voyage au désert Ouarzazate et l'erg Chebbi

Mercredi 13 novembre
Tadouarte – Agadir – Aït Benhaddou
460 km
10 h


Ce matin, Marie-Thérèse est malade, elle a passé une nuit blanche et n'a aucune force. Elle est très barbouillée et nous réfléchissons au départ. Il était prévu à 6 h 30. Encore quelques médicaments dont l'homéopathie, Arsénicum Album, et nous partons vers 8 h.

Nous passons par AGADIR prendre Annick qui est arrivé par l'avion hier soir, et Joseph CIRACO , une de ses connaissances, qui part avec nous. Arrêt gasoil : 125 litres, 1128 dh (consommation depuis Essaouira : 12,5 l/100 km).

N10 vers TAROUDANT. Les orangeraies se succèdent, ainsi que les champs de courges.

Vers 13 h 30, nous nous arrêtons à TALIOUINE pour visiter le musée du Safran : http://www.mezgarne.com/maroc/achat-safran.php
 


Sur les panneaux didactiques, je remarque qu'un « agadir » ou « Ighrem » (grenier collectif) est visitable sur notre itinéraire.
Nous y allons donc. Contrairement à ceux d'Amtoudi, il est encastré dans la falaise. Pour le visiter, nous laissons le 4x4 au village d'IFRI – n'IMADINE, et escortés d'une nuée d'enfants nous traversons les jardins cultivés où poussent les crocus d'où provient le safran.
champ de crocus (après la récolte !)


Ighrem d'Ifri n'Imadine encastré dans la falaise

Les portes des greniers










 
Arrêt suivant à TAZENAKHT, capitale du tapis. Nous y prenons notre repas du midi à 16 h ! omelette accompagnée de nos provisions, avocat, clémentines....

Nous filons maintenant sans nous arrêter. Le paysage est grandiose, minéral, le soleil illumine les pierres, tout cela à un air d'Ouest américain.



Nous arrivons enfin, juste après le coucher du soleil, à 18 h, à Aït Benhaddou http://whc.unesco.org/fr/list/444/. Quelques visites d'hôtel et nous nous décidons pour le 1er : «Maison d'Hôtes Noufllla » 05 24 89 09 13 http://www.maisondhotes-nouflla.com/.
Très bon accueil, belles chambres, grande terrasse pour Fidji... parfait.(120 dh / pers (après négociations !) avec petit déjeuner). Le dîner nous est servi dans une jolie salle : grosse salade, pizza, brochettes d'agneau, couscous royal, thé et pâtisseries marocaines (298 dh / 4 pers.)

 
Jeudi 14 novembre
Aït Benhaddou - Merzougga
404 km
7 h

 
Excellent petit déjeuner très complet avec galettes et crêpes marocaines, « Mélaoui » (http://cuisine.journaldesfemmes.com/recette/309594-melaoui-crepes-marocaines) servi avec beaucoup de gentillesse par les nièces du propriétaire des lieux.

Visite de la Ksar d'AÏT BENHADDOU. (http://whc.unesco.org/fr/list/444/). Ce vieux village fortifié est un dédale de ruelles et de passages couverts qui entourent plusieurs Kasbahs, certaines restaurées, d'autres en ruine. Ce site exceptionnel a vu le tournage de nombreux films : Lawrence d'Arabie, Jésus de Nazareth, Gladiateur, Astérix et Obélix : mission Cléopâtre, …

       







Je grimpe au sommet de la colline où est construit le grenier collectif et d'où la vue à 360° sur l'oued, la palmeraie, les montagnes rocheuses au loin est impressionnante.
Annick, Marie-Thérèse et moi nous laissons attirer par les nombreux marchands et achetons quelques souvenirs (pour moi, un porte-bougie en pierre d'Erfoud proposé à 120 dh que j'obtiens à 30 dh ).

Retour à l'hôtel pour charger la voiture et récupérer Fidji, sagement endormie sur la terrasse. Il est 12 h 30 quand nous partons pour les 33 km qui nous séparent de OUARZAZATE.
2 Arrêts à 2 studios de cinéma, juste pour faire une photo souvenir.












Nous nous garons devant la Kasbah de Taourirt et partons nous promener dans les ruelles du Ksar.(achat d'un shesh orange).

Il est presque 14 h quand nous nous prenons la N 10 vers Merzouga.
 
Arrêt à EL -KELAA DES M'GOUNA, capitale de la rose. Dans la région, toutes les parcelles de jardin sont séparées de haies de rosiers. Entre avril et juin, La Rose de Damas est cueillie tous les matins et déposée dans les usines, où d'énormes alambics servent à y fabriquer l'eau de rose et ses dérivés.


 



Pendant qu'Annick et Marie-Thérèse font des achats de cosmétiques dans les nombreuses boutiques de la rue principale, je grignote avocat, œuf dur, fromage et raisins.









 
La route suit la vallée du Dadès, passe le col du Tizi n' Taddert, les palmeraies surgissent au milieu de ce paysage désertique dont les tons ocres et rouges s'enflamment avec la lumière rasante du soleil du soir. Au milieu des palmiers, on aperçoit des villages de pisé et leur kasbah.
A BOULMANE-DU-DADÈS, j'arrête le 4x4 sur le parking du haut, le temps de profiter pleinement de la magnifique vue sur l'oued Dadès et sa palmeraie.
la Vallée du Dadès

Boulmane du Dadès
 
La fin de la route se fait dans le soleil couchant, puis dans l'obscurité. Je dois redoubler de vigilance, car à cette heure, 18 h, les collégiens et lycéens, les villageois, envahissent la route qui traverse leur village.

Arrivée à HASSILABIAD, douar de Merzouga, à 20 h. A l'auberge l'Oasis 05 35 57 73 21, nous sommes accueillis par les frères Oubana et Youssef 06 01 12 42 50.
Une délicieuse Harira et un poulet nous sont servis et c'est bien fatigués par cette riche journée que nous regagnons nos chambres.

 
Vendredi 15 et samedi 16 novembre
Dunes de l'Erg Chebbi
15 km à pied ou dromadaire

Un beau ciel limpide et un soleil généreux nous accompagne ce matin pour découvrir l'auberge et son site merveilleux que la nuit d'hier soir nous cachait.
C'est sur la terrasse ensoleillée, face à la palmeraie et aux dunes que nous prenons notre petit-déjeuner.

 Youssef part avec Joseph chercher Jimmy, le dromadaire. Ils le chargent de nos sacs et des victuailles, et nous partons à pied.


 Nous longeons le système d'irrigation des jardins, les "Khottara" remis en état par l'Association d'Hassi Labiad.
 http://www.hassilabiad.org/historique.html
 


 

Nous nous enfonçons dans l'erg Chebbi, http://fr.wikipedia.org/wiki/Erg_Chebbi.

La marche est lente et régulière dans ce beau sable ocre ferme et fluide à la fois. Marie-Thérèse prend vite lace sur notre dromadaire, porteur des sacs.




 Fidji n'apprécie pas trop cette randonnée, elle toujours vaillante et courant en tous sens, se couche sans cesse à l'ombre de Jimmy, qui, lui... avance !















Le repas du midi a lieu dans un bivouac, niché dans le creux des dunes. Pendant que Youssef prépare le tajine, nous « siestons » sur les lits au soleil.



Nous reprenons notre marche dans cet océan de dunes qui se fonce au fur et à mesure que le soleil descend à l'horizon et embrase le sable.





Quand le bivouac du soir apparaît dans une dépression, pendant que Youssef, Marie-Thérèse et Annick y descendent, Joseph et moi grimpons sur la haute dune pour assister au coucher du soleil.



notre chambre
 

Ce bivouac est celui de l'auberge l'Oasis. Les 6 chambres sont disposées en cercle. La cuisine occupe un petit bâtiment en pisée.

Pour la nuit, le repas et la veillée, une jeune touriste japonaise nous a rejoints.




Après une excellente nuit, la journée commence par un bon petit-déjeuner.




Aujourd'hui, nous ferons la route du retour en une seule étape et mangerons à l 'auberge l'Oasis. Cet après-midi, Youssef nous mènera dans les jardins.
Et nous voici repartis !

Je m'amuse à relever les empreintes des habitants du désert.

gerboise

oiseau

fennec

scarabée

Nous voici rentrés à l'auberge.
Repas, puis nous voilà repartis avec Youssef. Dans les jardins cultivés, nous longeons les canaux d'irrigation dont l'eau arrive grâce aux khettaras remis en état par l'Association du village.
Quel contraste cette fraîcheur et cette verdure à quelques mètres du désert de sable ! Ici, les villageois cultivent tout ce qui leur est nécessaire, certaines cultures, telle la luzerne, ont jusqu'à 3 cycles annuels. Fruits et légumes s'étagent dans ce paradis.




Nous allons maintenant dans les locaux de l'association qui est très active. http://www.hassilabiad.org/historique.html : éducatif, culturel, social, économique, sportif, touristique...C'est un très bel exemple de coordination, de coopération et de fraternité.


J'y achète un grand foulard brodé et pailleté des femmes du désert.(200 dh)

 
La journée se termine au salon où avec Marie-Thérèse, j'écris nos aventures.