jeudi 17 avril 2014

Remontée du Maroc - Plateau du REKKAM - 17/04/2014

Jeudi 17 avril : Plateau du REKKAM (217 km)
Kilométrage depuis Tiznit : 1436

Nous avons dormi jusqu'à 8 h 30, et ce n'est qu'à 10 h 30 que nous démarrons. Cette fois, le paysage est légèrement vallonné et la piste roule bien au milieu de ces collines sans végétation.
Km 20, nous traversons la N 19 au niveau d'un pont sur l'oued El Mahrouk et nous engageons sur la piste à gauche. Nous roulons pendant 2 heures sur une immense plaine infinie à une altitude de 1200 m. A l'horizon, 3 collines pointues me font penser aux pyramides d’Égypte.


A un moment, au milieu de cette immensité aride, nous traversons un essai de plantations : des milliers d'arbustes sont alignés, mais ils ont l'air assez desséchés... sont-ils morts... ?





Nous passons près d'un berger, seul, près d'un beau cheval blanc, bien rond, qui broute ...la terre... Que font-ils ici... ?









Éparpillés à quelques kilomètres les uns des autres, des familles de bergers vivent sous leur grande tente basse en laine. A chaque fois, un petit enclos, un troupeau de moutons, un âne, quelques fois une vache, un abri de pierres. Quand ils sont près de la piste, ils accourent à notre passage et certains nous réclament des habits. Nous leur demandons notre route et leur laissons cigarettes, ou eau, ou fruits. Ces endroits sont vraiment désertiques, rien ne pousse, et je me demande pourquoi c'est ici qu'ils mènent leur bétail. D'ailleurs, il y a des auges dans lesquelles ils doivent leur mettre des aliments.

Km 114, le goudron est là, mais nous ne le prenons pas et le traversons juste pour reprendre la piste en face. Même paysage, mêmes habitants.
Km 154, nous prenons la route goudronnée à droite, la R 606
Km 158, nous entrons dans AÏN BÉNIMATHAR. Il est 15 h 20, nous avons très faim ! Nous dévorons poulet, haricots, tripes, frites. Fidji, comme d'habitude, est prise en photos des dizaines de fois et se voit offrir viande hachée et reste de légumes et viande.


Nous faisons nos provisions au marché où nous constatons des prix plus élevés que dans le sud.
Nous avons repéré sur la carte 3 sites à découvrir dans les environs : des sources, des petites et des grandes cascades. Nous partons à leur recherche au rythme des explications fournies par les locaux... dur dur à trouver !


Km 172, 10 km après la sortie de la ville, nous prenons une piste à gauche et roulons une dizaine de km entre de nombreux champs. Nous sommes dans une région agricole très irriguée.

Quelle contraste avec les immensités désertiques que nous venons de quitter à à peine 20 km ! Enfin un oued, un passage de gué, de gros rochers et la mélodie d'une chute d'eau. C'est à pied que nous crapahutons dans ces rochers jusqu'à ces chutes.









 Je me déshabille et m'en approche au maximum. Le débit est très fort et le massage des pieds plutôt tonique ! Cette pause rafraîchissement et cette escalade me plaît bien. N. 34° 07' 9.53 / W. 002° 05' 31.16




Nous reprenons la route, la N 17, pour espérer trouver maintenant les « grandes cascades ».A une intersection, un panneau indique « Jerada » sur la gauche. Après environ 7 km, nous nous engageons sur une piste à gauche, et de nouveau à la lecture du paysage et avec les informations fournies par chaque berger que nous croisons, nous arrivons enfin à l'oued ZA, qui s'est creusé un lit large et profond. Nous avons fait 216 km. C'est très beau. Nous descendons dans son lit et y roulons à la recherche d'une cascade, puis la nuit tombant, à la recherche d'un endroit où nous poser. Enfin, après 3 essais, nous stoppons et montons le camp ! Endroit sablonneux pour la tente, accès facile à l'eau. Quelle soirée agréable de discussions variées autour de notre soupe !



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